Lundi 26 juin 2006 à 16:43



"Vous êtes votre propre refuge


Il n'y en a pas d'autre.


Vous ne pouvez pas sauver quelqu'un d'autre


Vous ne pouvez sauver que vous même."


Samedi 24 juin 2006 à 22:49

Besoin de tout brûler et de réécrire. Désir d'oublier et de se créer un nouvel univers. Mais c'est si dur de trouver les mots, de leur donner une signification... Les idées sont confuses...


Appercevoir comme un lieu de prospérité et de paix derrière ce brouillard aveuglant. Besoin de traverser le miroir, de se projeter... Mais ou trouver le sens? Ce sens qui nous échappe... A quoi bon poursuivre? Que veut on dans le fond?


Etre perpétuellement en quête d'une chose inconnue...Se perdre dans le chaos de toutes ces émotions incontrôlables et contradictoires qui nous rongent sempiternellement...


Vaut-il mieux perdre ses illusions, ne plus se voiler la face, souffrir attrocement et vivre dans cette réalité abjecte...ou bien se mentir, se construire son propre monde, loin de tout ce malheur et nager dans un pitoyable bonheur imaginaire?... 


Etre libre de comprendre, chercher la vérité toute sa vie mais ne pas y parvenir...Parfois le silence ou les rêves apportent des réponses, mais là l'énigme demeure insolvable... Tout est si insensé, si incompréhensible et irrationnel...


Se perdre dans un monde ou l'on a pas sa place, rendu invivable par une société corrompue... L'espoir se laisse balayer par la brise et s'éteint...


Regarder défiler en accéléré la course des âmes qui ne font que passer, se fânent a une vitesse essouflante et périssent dans l'oubli...Vertige.Frustration. Désespoir. Rage et Folie... La vie ne tient qu'a un fil, le sang succède aux larmes...tout ceci sans aucun but... 


L'inanité se fait oppressante, l'âme s'accapare et sombre. Laisser s'installer l'envie de pénêtrer cet autre horizon si attirant,celui dont chacun ignore tout...


*En réalité, nous ne savons rien, car la Vérité est au fond de l'abîme*

Jeudi 22 juin 2006 à 17:21


Fondamentalement, nous sommes toujours seuls.


Seuls pour affronter la rencontre avec soi même, avec ses zones d'ombres et de lumières, avec ses limites et ses possibilités...


Seuls pour se confronter à l'imprévisible du futur et au retour du passé, seuls dans la douleur et dans le bonheur...


Triste fatalité qui nous renvoie chaque jour à notre souffrance existentielle...



*Chaque Homme est seul et tous se fichent de tous.

 Et nos douleurs sont une île déserte*

(Albert Cohen)

Jeudi 22 juin 2006 à 16:28


Un ciel profond les entoure. Une étoile filante vient d'illuminer la voute céleste. Complices tous les deux de la magie de leur silence, ils laissent filer le temps avec sérénité.

Parler à cet instant précis eut réclamé une puissance de volonté dont ils se sentaient dépourvus. L'intimité de l'abscence de mots les troublaient plus que tout ce qu'ils auraient pu se dire.

Emportée par une vague de mélancolie evanescente, elle comprend qu'elle est en train de se fabriquer des souvenirs qu'elle portera en elle pendant longtemps. Elle mémorise les images de ces instants de bonheur et se les projettera les soirs de solitude tel un  vieux film dont on ne se lasse jamais. Car l'éclat de quelques heures de bonheur suffit parfois à rendre tolérables les désillusions et les crasses que la vie ne manque pas de nous envoyer.

Il sourit doucement et abandonna son regard dans le sien. Elle le regardait parcourir ses pensées de ses yeux méditatifs, essayant de comprendre le mystère qu'elle est pour elle même. Il la ramenait à ce passé douloureusement perdu. Son regard semblait absorber tous ses manques, toutes ses tristesses.

De leurs deux solitudes émergeait comme un pacte, un pacte aussi éphémère que le temps ou ils resteraient ensembles...

La terrible malédiction s'est abattue sur eux et elle sent que le piège se referme inexorablement. Il lui faut briser les chaînes qui la rattache à cette illusion rassurante et fuir vite, très loin d'ici.




    

Mercredi 21 juin 2006 à 15:34

"Vous êtes les victimes d'un fantasme. Le fantasme de l'éternelle jeunesse colporté par les lobbies de notre société. Laissez les gens vieillir en paix. C'est déjà très long une vie. Les personnes de 80 ans  attendent leur sortie avec sérénité. Elles sont pour la plupart paisibles et sans angoisses. C'est quoi la beauté de la jeunesse? Une peau lisse sans rides? Avoir des mensurations qui répondent à une mode imbécile? J'aime être moi. Je ressemble à ce que je suis vraiment, avec ma démarche, mes expressions et mes défauts. Je n'ai pas du tout envie de ressembler à quelqu'un d'autre. Pour moi la beauté, c'est autre chose... l'intensité d'un regard, l'authenticité d'une silhouette ou d'un visage de vieillard sculpté par la vie. Mais ça évidemment, ça te dépasse complètement bien sûr!"


"Oui je vois! Après moi le déluge! C'est ce genre de raisonnement égoiste et irresponsable qui a rendu notre civilisation aussi moche. Les pollueurs continuent à polluer la planète. La poubelle qu'ils laisseront à leurs enfants ne les concerne pas puisqu'ils auront disparu. C'est ça?"



"Face à l'absurdité d'un monde sans pitié en quête de pouvoir et d'immortalité, la tendresse et la tolérance sont les seules réponses possibles..."

Mercredi 21 juin 2006 à 14:21

Parfois certains souvenirs oubliés resurgissent dans nos rêves...On voudrait fuir, retourner en arrière et tout recommencer...Mais on échappe pas à son passé...On ne peut que refouler ces souvenirs au plus profond de notre âme...Mais un jour ils reviendront inexorablement nous hanter dans l'obscurité...Comme une malédiction pour l'éternité...

Mardi 6 juin 2006 à 11:17

Elle se perd dans ses tourments, seule dans son sanctuaire clos... Les réminiscences douloureuses reviennent la hanter... Abattue par le poids du passé, écoeurée par le monde, déçue par l'ingratitude flamboyante, l'égoisme et la froide indifférence, elle sombre lentement dans sa torpeur...Ses yeux s'innondent...Sentiment d'incompréhension, de profond désespoir et de vide... ce vide qui grandit en elle... le poison de sa peine se propage dans ses veines, conquérissant tout son corps... Ses pupilles se figent en un regard psychotique...son teint devient livide...Le rituel va commencer... elle le sent... déjà le regard réfléchi par le miroir n'est plus le sien, elle ne se reconnait plus... Elle se fait peur... Elle se plonge dans l'obscurité, allume une flamme au milieu des ténèbres...Puis l'odeur de l'alcool envahit la pièce...Elle entre en scène... L'exorcisme commence... La musique macabre qui martèle ses tympans la fait entrer en transe...Possédée elle se meut mécaniquement au rythme du son...Sa danse chaotique semble être une offense à la mort... Celle ci ne tardera probablement pas à la foudroyer de ses représailles...Elle joue avec le feu, pathétique pantin de chair...Elle blasphème son âme et son corps.... Le sang coule.Vertige.Abandon.Délivrance. Les maux se dissipent...Le tourment s'évanouit... Ayant toujours baigné dans un univers de souffrance, aujourd'hui celle-ci est devenue comme une drogue qui donne tout son sens à sa vie... Elle a toujours cherché son mal et ne comprend pas bien la raison... Peut être est-ce parceque le bonheur est encore plus douloureux...?


Vendredi 2 juin 2006 à 20:21

 Ils sont là, derrière la porte, guettant impatiemment leur proie... J'entends leurs râles hargneux et leurs souffles rauques... Ils m'ont senti, leurs griffes crissent contre la paroi... Mon coeur cogne dans ma poitrine, j'ai du mal à respirer, l'air me manque... Tremblante, je me recroqueville en position foetale dans un coin sombre de mon refuge... Mes membres sont figés par la peur... Vais-je trépasser...? Mon âme s'est absentée et mon corps reste sans force... Tout espoir m'a abandonné désormais... Je me prépare à me faire déchirer par leurs crocs féroces... Dans ma tête, j'entends déjà sonner le dernier glas...


Jeudi 1er juin 2006 à 20:16


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"J'étais plutôt déprimé, loin de chez moi. Seul. Et là, tout à coup, je me sentais bien. J'ai voulu faire durer ce moment. Comme dans un film. Vous savez, quand ils passent une musique ou un morceau qui déclenche une certaine émotion en vous. J'aurais pu être dans un bateau qui descendait unr rivière ou dans une montgolfière avec quelqu'un qui jouait de la guitare, alors qu'en fait j'étais dans cette vieille rue sale, et je savais qu'à n'importe quel moment, au moindre incident , je replongerais dans la déprime."

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