Ce n'est que sur le tard que je la remarquai réellement. J'avoue que je ne l'aurai guère dcouverte seule. Une sorte d'effraction à la réalité. Elle avait la grace et la réserve des dames d'autrefois. Insensible à la futilité de l'Autour, figée dans un mutisme insondable dont les causes resteraient obscures. Peut-être ne souhaitait-elle juste qu'occulter le mensonge instauré par son propre corps, être sincère avec sa Névrose - et je su avec certitude qu'elle était logée dan son hémisphère droit - , la seule entité capable de fusionner avec le psychisme auquelle elle est associée, sans rechercher à se réfugier lachement dans une quelconque Illusion, faussement unie à un Autre qui ne resterait inexorablement qu'un Intermédiaire imparfait entre elle et sa propre conscience. . Elle était affairée depuis plusieurs journées à paufiner un dessin équestre, appliquée à exorciser son mal dans la précision de chacun de ses mouvements de poignet, emmurée dans un Ailleurs que la mélopée pénêtrant son psychisme participait à faire émerger au milieu de l'absurdité de la finitude de l'endroit. Je crois bien qu'en ces instants, l'Ataraxie s'était éprise de son être. Je ne désirais pas la connaître et veillait à ne jamais la voir de face. Un seul regard de sa part, un unique mot aurait suffit à briser l'émoi et l'image de perfection que j'avais façonnée pour elle. L'apparence suffisait à ma paix du moment. Je su que s'Il avait été présent, elle aurait été sa muse et qu'il aurait composé pour elle, juste pour la remercier d'êre dans le même Ici que lui et de lui permettre une telle réconcilliation avec son moi profond. Comme il l'avait fait un an auparavant pour moi. L'Indistinct sait si merveilleusement dévoiler ce que la stupide réalité se plait à dissimuler.
[Comment la forme, necessairement superficielle parvient-elle à nous toucher de la sorte ? ]