Les Hommes se réfugient dans la religion pour échapper à une réalité douloureuse. Ils y voient une compensation à leur misère psychologique. Elle apaise leur angoisse en prétendant donner des réponses aux questions fondamentales telles que "Quel est le sens de la vie?", " Qu'y a t-il après la mort?"... Mais la religion n'est qu'une illusion, c'est l'Homme qui a crée Dieu...La religion ramolli les consciences et fait vivre les Hommes en troupeaux résignés... Ce mélange de crainte et de respect pour une force supérieure inexistante, tous ces déchirements entre les populations, tous ces sacrifices humains, n'est-ce-pas ridicule...? Il est grand temps de révéiller et de désintoxiquer les consciences afin de libérer l'humanité de l'alienation religieuse!

Je suis Dieu !

Dieu est chacun de nous, pauvres humains...

"L'idée du Paradis est tout simplement la seule manière pour les chrétiens de créer l'Enfer sur terre"

Prenez garde à la solitude...

Telles les drogues les plus douces, elle entraîne une dépendance...

Comment ce geste pourrait-il être vrai? Cela me semble si absurde... Je découvre une partie de ce que je n'avais pas su voir. Ton mal-être. Ta souffrance...Cette envie de suicide qui avait germé en toi et avait proliféré comme une fleur noire... Impuissante, condamnée à l'attente dans cette salle sombre, prostrée devant ma copie de philo vierge, je me sens si desespérée, si perdue...Il n'y a plus que cette douleur qui m'oppresse le coeur... La dernière image que j'aurais de toi sera t-elle celle d'une soeur en proie à la panique, secouée de tremblements? Je ne peux m'y résoudre... Nous devrions être trois, vas-tu disparaître à ton tour? Vais-je me retrouver seule? Comment continuer à vivre? Je ne peux te rayer de ma vie! Bien que n'étant pas croyante, je me surprends a prier...

(Les deux Tecks à l'HP)

La vie ne mérite pas d'être prise au sérieux...

De toute façon elle est trop compliquée pour ça. On ne peut pas tout prévoir. On ne parviendra jamais à tout comprendre. C'est sans espoir. Nos propres corps nous dépassent. Le moindre agencement de nos atomes necessite un savoir surhumain. Nous ne pouvons pas décrypter tous ses mystères. Nous aimerions contrôler la moindre processus chimique, ne pas être notre propre esclave ... Mais la réalité est bien loin, il est des sensations qui s'imposent à nous, des désirs, des angoisses qui proviennent du plus profond de nous et dont nous n'avons aucun contrôle... Nous n'y pouvons rien. Nos sentiments ne sont pas une option. Nous tentons tous de lutter contre ce que nous ignorons de nous même, mais en vain... Nous dormons et pourtant notre cerveau magnigance, il prépare déjà machiavéliquement les mille doutes qui nous assailliront à notre réveil...

*Your life is schizophrenia and your mind is its slave*

*

[Mon cher ami, je dois vous annoncer une nouvelle que vous ignorez peut-etre encore. J'ai pensé à l'adoucir pour la rendre moins pénible: l'enjoliver de promesses de Paradis, de visions de l'absolu; mais tout cela ne résoudrai rien.

Respirez profondément et préparez vous.C'est une prévision infaillible qui ne laisse nulle place au doute. Voici donc la nouvelle: vous allez mourir. Peut etre demain, peut etre dans cinquante ans, mais tot ou tard vous mourrez. Meme si vous n'etes pas d'accord. Memr si vous avez d'autres projets.

Alors réfléchissez bien à ce que vous allez faire aujourd'hui. Et demain. Et le restant de vos jours...]

                                                                                 Paulo Coelho

"Les yeux livides s'efface lentement ma vie

Libérant un trop plein de souffrances

Mon corps, las d'un douloureux passé,

Figé par la peur et la mort.

J'implore la vie de laisser s'enfuir mon ame

De cette prison de lamentations et d'agonie..."

[Dark Sanctuary]

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Vivre de chagrins et de mélodies.Regarder passer les trains.Des trains qui se croisent.Des trains qui se heurtent.Des trains qui s'éffrittent et se décomposent. Des trains qui déraillent.Lambeaux de tôle. Mensonges. La route sera courte... Une âme se débat. Une présence récurrente dissimulée sous le voile des métaphores. Un sourire précédant un rire franc,son cristallin, baume ineffable sur des plaies cruelles.Froid intense, clinique. Incandescence. Paradoxe. Silence. C'est beau une fille qui se noie, une fille qui se libère... Coupure maladroite, déchirure imparfaite, volonté farouche de punir ces traitres qui la blasphèment. Carcasse avilie que seule la morsure métallique peut purifier. Noir. Noir transmué en rouge. Rouge hémorragie. Filet obscène et embrasé, viande saignante, la psychose de la peinture murale.Arabesque fantasque. Il est impressionnant de voir avec quelle rapidité un simple jeu de lumière, une bouffée émotionnelle peut métamorphoser un visage avenant en masque sournois.La folie n'est en réalité qu'une exacerbation des sens...

Remarquons que l'artiste a toujours passé pour un « idéaliste ». On entend par là qu'il est moins préoccupé par le côté matériel de la vie que les autres hommes. C'est un « distrait ».

Pourquoi étant plus détaché de la réalité, arrive-t-il à y voir plus de choses ? La vision qu'on les hommes des objets extérieurs et d'eux-mêmes n'est qu'une vision de leur attachement à la réalité, leur besoin de vivre et d'agir. Elle leur montre moins les choses elles-mêmes que le parti qu'ils peuvent en tirer.

Mais par un accident heureux surgissent des hommes dont les sens ou la conscience sont moins adhérents à la vie. La nature a oublié d'attacher leur faculté de percevoir à leur faculté d'agir. Quand ils regardent une chose ils la voient pour elles et non pour eux. Ils perçoivent pour le plaisir. Par un certain côté d'eux-mêmes, ils naissent « détachés » ; et selon que ce détachement est celui de tel ou tel sens, ils sont peintres ou sculpteur, musiciens ou poètes.

( inspiré de Henri Bergson, « La Pensée et le Mouvant » )

Soirée goth du 18 Mars

De gauche a droite: un ami de Théo, Théo, Agathe, Teck, et moi...

" Quand mon ami souffre je peux le réconforter par mes paroles, essayer de compenser par la douceur de ma tendresse la douleur qui le déchire; son épreuve lui reste strictement personnelle. Je souffre autant que lui, peut-être plus même mais toujours autrement que lui, je ne suis jamais tout à fait « avec » lui.

 L'expérience de la mort de l'autre est encore plus bouleversante.

A cet événement exceptionnel qui anéantit celui que j'aime ou qui le transporte peut-être dans quelque autre monde où je n'ai point accès, j'assiste en étranger.

Le déchirement qu'opère en moi la pensée d'une fin que je vois approcher n'est que MA tristesse.

L'angoisse que j'éprouve pour la destinée de mon ami  reste MON angoisse.

Que je m'applique à rendre sa mort plus douce ne supprime pas le fait que l'épreuve m'en demeure interdite.

On meurt comme on est né, tout seul, les autres n'y peuvent rien.

Gaston Berger, « Esquisse d'une Phénoménologie de la Solitude »

[Parfois, elle me serrait si fort que je pênsais :
"Elle ne me tient pas, elle se retient à moi.."
Comme pour ne pas couler.]

Il n'y a qu'une chose qui compte en ce monde: l'affection que l'on a pour un étre, pas celle qu'il vous porte, celle qu'on a...